Page:Gouffé - Le Livre de Pâtisserie, 1873.djvu/172

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  • Refilez une autre couche de 4 milimètres en sens inverse, ce qui produira une couche de fils très forte et très consistante.
  • Lorsque la sultane est filée on la chauffe très légèrement pour la détacher du moule.
  • Laissez refroidir et démoulez.

Observations :

On décore ces sultanes avec des fleurs et des feuilles en sucre de couleur, du sucre filé très fin rose et blanc.
On fait un fond de pâte d’office que l’on met au sucre vert, puis on colle sur le bord une bordure faite avec du feuilletage à blanc, et l’on y met une grosse meringue garnie de crème Chantilly.
On pose la sultane sur le fond et l’on sert sur un plat garni d’une serviette.
Il faut avoir soin, lorsque l’on file le premier poêlon, d’en faire cuire un deuxième et de continuer, pour ne pas perdre de temps.
La beauté d’une sultane consiste à être très blanche, filée sans goutte ce que l’on ne peut obtenir si l’on file à sucre trop chaud (voir pl. II, fig. 7).
Pour la démonstration du sucre filé à décor, voir également la planche II, fig. 7.
Sultane en treillage
coulée à la cuiller
  • Faites cuire du sucre au cassé.
  • Tenez-le très blanc.
  • Lorsqu’il est cuit, laissez-le refroidir jusqu’à ce que le fil se tienne rond sur le moule.
  • Tenez le sucre sur la cendre chaude, pour qu’il ne refroidisse pas davantage.
  • Ayez un moule à timbale d’entrée qui n’ait pas d’oreilles.
  • Tracez au crayon le dessin du treillage.
  • Huilez le moule, posez un cordon de sucre sur les bords du moule et continuez de filer avec la cuiller.