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Page:Gouffé - Le Livre de Pâtisserie, 1873.djvu/239

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débit et dont l’ouverture peut varier de forme à l’infini, suivant le genre de décoration que l’on a en vue. Je donne ici le dessin de quelques échantillons de ces cônes métalliques.

La figure 62 représente deux de ces cônes ou douilles coniques. Pour faire usage du cornet ainsi préparé, rempli de glace et fermé, on le saisit de la main droite entre l’index et le doigt majeur, la pointe en dehors, et on applique le pouce de la même main sur le dernier pli ou base du cornet, de façon qu’en pressant avec le pouce on puisse faire sortir la glace par le bout.

La main gauche doit soutenir le poignet droit et le diriger pendant tout le travail.

62. Douilles.

La glace, chassée par la pression, se moule dans l’orifice du cône ou de la douille et vient se déposer sur la pièce à décorer, suivant les mouvements imprimés par la main gauche.

Il y a des opérateurs qui acquièrent une très grande habileté dans ce genre de travail et qui, avec du goût et quelques notions de dessin, arrivent à des effets surprenants, tout en procédant avec la rapidité que l’on met a exécuter un parafe.

L’orifice d’écoulement pouvant varier de forme, de dimension et de couleur, suivant la volonté de l’exécutant, on peut