même à travers leurs foiblesses ; mais un beau caractère est étranger à la comédie françoise.
« Je considère l’auteur, et je l’aime trop pour l’exposer à une chûte ». Je refuse.
Celui-là est joli, et ne peut m’indisposer.
« Rien, ne m’intéresse dans cette pièce que le cinquième acte ; la reconnaissance de Ninon avec son fils est tout-à-fait touchante et prête au but moral : la société de Ninon, et quelques faits par-ci par-là ne peuvent fournir une comédie en cinq actes ; si l’auteur vouloit me croire, il la réduiroit en un ; mais comme je prévois qu’il n’en voudra rien faire, je la refuse. »
Bonnes conclusions.
« Les valets de Ninon jouent la délicatesse et l’esprit, et sont insupportables dans cette pièce : je la refuse. »
« C’est avec plaisir qu’on se rappelle le règne de Louis XIV ; mais dans cette pièce il est insupportable : je crois rendre service à l’auteur en le refusant. »