Monsieur le Président,
Toute entière au bien public, je ne vois plus que lui et le rapprochement de tous les citoyens. Le salut de l’empire ne dépend que de cette réunion ; puisse la fête qui se prépare l’opérer. Haine, vengeance, orgueil doivent s’étouffer dans un si beau jour. Puissent toutes les petites passions s’évanouir à l’aspect de l’étendue du bien qu’elle peut produire pour faire place au noble orgueil de faire triompher la vérité.
C’est dans cet espoir que j’ai conçu le projet que j’adresse à la société, elle s’empressera sans doute, d’y applaudir et d’en encourager son exécution.
Je suis, Monsieur le Président, avec tous les sentiments de l’égalité, etc.
Mes concitoyennes, ne seroit-il pas le temps qu’il se fit aussi parmi nous une révolution ? les femmes seront-elles toujours isolées les unes des autres, et