plus fameux, c’étoient les femmes qui couronnoient les héros, et qui assistoient à la pompe funèbre de ceux qui mouroient, les armes à la main, pour la défense de la patrie. La Grèce avoit des sages, la France a des philosophes et des hommes libres ; ouvrez-nous la barrière de l’honneur, et nous vous montrerons le chemin de toutes les vertus.
Les femmes, à la tête de ce cortège national, confondront les partis destructeurs, et les factieux frémiront.
Ce tableau intéressant apprendra à tous les peuples que les francaises sont dignes de marcher à côté des romaines ; laissez-nous jetter des fleurs et brûler des parfums à cette apothéose. Voila, messieurs, le vœu des françaises régénérées, et qui veulent mourir, ou vivre libres ; nous le jurons.
Une bannière, à laquelle flotteront des rubans tricolores, que tiendront de jeunes personnes, ouvrira la marche ; elle sera postée par une femme vêtue dans le costume suivant : entourée de cent jeunes femmes, qui porteront des corbeilles de fleurs et de vases remplis de parfums. Une couronne civique