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Page:Gouges - Le Prince Philosophe, 1792, I.djvu/144

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d’instrument à ma vengeance, combien je m’applaudirois de l’avoir présentée à l’empereur ! J’ai encore du crédit au sérail, je n’ai point perdu tout-à-fait l’estime du sultan ; et si je ne possède plus son cœur, du moins je règne toujours sur son esprit ; voilà comme cette femme ambitieuse raisonnoit en considérant Géroïde. Elle lui demanda ensuite son nom, d’où elle venoit et par quel hasard elle étoit seule dans une barque. Géroïde résolut de prendre le nom de Palmire, et, excepté sa naissance, lui avoua tout ; elle lui dit qu’elle étoit la fille de Palémon, et qu’elle avoit été ravie dans son village par des brigands. Elle lui raconta la dispute qui s’étoit éle-