POLITIQUE
D’OLYMPE DE GOUGES
divine providence ! toi qui dirigeas toujours mes actions, je n’invoque que toi seule, les hommes ne sont plus en état de m’entendre. Dispose de mes jours, accélères-en le terme. Mes yeux fatigués du douloureux spectacle de leurs dissentions, de leurs trames criminelles, n’en peuvent plus soutenir l’horreur. Si je dois périr par le fer des contre-révolutionnaires de tous les partis, inspire moi dans mes derniers momens, et donne moi le courage et la force de confondre les méchans et de servir encore une fois, si je le puis, mon pays, avant mon heure suprême !
Toi qui prépares de loin les révolutions et frappes les tyrans ! Toi dont l’œil scrutateur pénètre jusques dans les consciences les plus ténébreuses ; le crime est à son comble ; dévoile ce long mystère d’iniquité ; frappe, il est temps. Ou