et pourvues d’une seule tête, ces vésicules semblent avoir un mouvement particulier ; mais, à mesure qu’elles acquièrent du volume et qu’elles s’épaississent, elles perdent toute espèce de mouvement, se garnissent de granulations calcaires ; de petites taches opaques plus épaisses se dessinent à leur surface. Ce ne sont que des rudiments de scolex qui se produisent par gemmation. Les scolex, arrivés à leur développement complet, sont sous forme de granulations grosses comme des têtes d’épingle, se groupant en nombre variable.
Le contenu des groupes d’une vésicule représente à lui seul une centaine d’individus.
Voici d’après M. Reynal la composition du liquide contenu dans l’intérieur d’une poche hydatique :
Eau | 98,262 | ||||
Matière animale | 0,804 | ||||
Chlorure de Sodium | 0,498 | ||||
Phosphate alcalin |
|
0,436 | |||
Sulfate alcalin | |||||
Chaux | |||||
Soude | |||||
Total | 100,000 |
On constate la dépression, l’atrophie et la flétrissure de la substance cérébrale, située au voisinage des grosses hydatides. Si le ver est dans un ventricule, la paroi supérieure de celui-ci est tellement amincie qu’il ne reste que les membranes renforcées par la matière cérébrale condensée et formant une sorte d’enveloppe d’enkystement aux cœnures. Le septum, le pillier postérieur du trigone cérébral, le corps calleux comprimés, amincis, ou perforés, sont refoulés jusque vers l’hémisphère ou dans