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Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/123

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ries les plus étincelantes, tout cela me produisit l’effet d’un rêve ou d’un conte de fées. Les environs, ces merveilles qu’on appelle le Vésuve, Portici, Castellamare, Sorrente, Pompéï, Herculanum, les îles d’Ischia et de Capri, Pausilippe, Amalfi, Salerne, Pœstum enfin avec ses admirables temples doriques que baignaient autrefois les flots d’azur de la Méditerranée, me semblèrent une véritable vision. Ce fut absolument l’inverse de Rome : le ravissement instantané.

Si l’on ajoute à de pareilles séductions tout l’intérêt qui s’attache à la visite du Musée de Naples (les Studii ou Musée Borbonico), trésor unique par les chefs-d’œuvre d’art antique qu’il renferme et dont la plupart ont été révélés par les fouilles de Pompéï, d’Herculanum, de Nola et autres villes enfouies depuis plus de dix-huit siècles sous les éruptions du Vésuve, on comprendra facilement ce que doit être