Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/170

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

IV

LE RETOUR


Soit que ces trois ans et demi d’absence m’eussent beaucoup changé, soit que ma dernière et encore récente maladie jointe à la fatigue du voyage eût terriblement altéré mes traits, lorsque ma mère me revit elle ne me reconnut pas. J’avais, il est vrai, une ébauche de barbe, mais si peu qu’on en aurait, je crois, même compté les rudiments.

Ma mère avait, pendant mon absence,