Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/206

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le peintre, nature douée d’un rare assemblage des plus charmantes qualités joint à un talent exceptionnel de sculpteur et de pianiste. « Bonté, esprit, talent », telle fut l’inscription simple, mais aussi méritée qu’éloquente, qui résuma l’éloge et les regrets inspirés par cette femme dont la grâce exquise captivait irrésistiblement ceux qui l’approchaient.


La direction de l’orphéon occupait alors la plus grande partie de mon temps : j’écrivais, pour les grandes réunions chorales de cette institution, nombre de morceaux dont quelques-uns furent remarqués, et parmi lesquels se trouvent deux messes dont l’une avait été exécutée sous ma direction, le 12 juin 1853, dans l’église de Saint-Germain-l’Auxerrois, à Paris. Ce fut pendant une des grandes séances annuelles de l’orphéon que ma femme me donna un