Page:Gounod - Mémoires d’un artiste, 1896, 3e éd.djvu/246

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comme un frère : j’espère toujours que nous nous reverrons.

Adieu, tout à toi de cœur.

                   CHARLES GOUNOD.


V

MONSIEUR CHARLES GOUNOD,

        47, rue Pigalle, Paris.
                   19 novembre.
    Mon cher Gounod,

Je viens de lire très attentivement vos chœurs d’Ulysse. L’œuvre, dans son ensemble, me paraît fort remarquable et l’intérêt musical va croissant avec celui du drame. Le double chœur du Festin est admirable et produira un effet entraînant s’il est convenablement exécuté. La Comédie-Française ne doit ni ne peut lésiner sur vos moyens d’exécution. La musique