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pensée, sa vie » ; enfin par ces mille petites tyrannies dont est faite la grande tyrannie de l’indiscrétion publique !
Et les visiteurs, cette foule d’inoccupés et de curieux qui assiègent votre porte du matin au soir ! On me dira : « C’est votre faute ; vous n’avez qu’à fermer votre porte. » À merveille ; mais alors, voici venir les lettres de recommandation, auxquelles il est souvent fort difficile de refuser le service qu’elles vous demandent ; en présence de quoi, on se résigne !… et voilà le visiteur introduit.
— Pardon, monsieur, je vous dérange !…
— Mais… oui, monsieur.
— Alors, excusez-moi ; je me retire ; je reviendrai une autre fois…
— Oh ! non !…
— Mais… quand peut-on vous voir sans vous déranger ?