c’était la grande école qui descend de Palestrina, comme, pour les Allemands, le maître par excellence est Sébastien Bach. Loin de me décourager, cette décision me ravit.
— Tant mieux, me disais-je et répétais-je à ma mère, je n’en serai que mieux armé, ayant pris de chacune de ces deux grandes écoles ce qu’elles ont de particulier : tout est pour le mieux !
J’entrai dans la classe d’Halévy ; en même temps, Cherubini me mit, pour la composition lyrique, entre les mains de Berton, l’auteur de Montano et Stéphanie et d’un grand nombre d’ouvrages qui avaient joui d’une réputation méritée ; esprit fin, aimable, délicat, grand admirateur de Mozart, dont il recommandait la lecture assidue.
— Lisez Mozart, répétait-il sans cesse, lisez les Noces de Figaro !
Il avait bien raison ; ce devrait être le