Aller au contenu

Page:Gouraud d’Ablancourt - Madame la Duchesse d’Alençon intime, 1911.djvu/178

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

veau des mains se tendirent vers Elle, on voulut la prendre de force : — Laissez-moi, songez aux autres, disait-Elle doucement, les yeux levés, à genoux. Elle récitait tout haut l’acte de contrition. Le toit s’effondra, on vit du dehors des bras et des têtes passer au dessus... puis disparaître : l’œuvre de mort était accomplie. Des maisons voisines, plusieurs prêtres avaient prononcé sur ces victimes les paroles sacramentelles de l’absolution. Nous n’avons pas ici à citer les victimes ni à décrire les divers sauvetages à travers l’hôtel du Palais, le journal « La Croix », l’entrée principale, ni les actes d’héroïsme qui furent accomplis. Monseigneur le Duc <TAlençon, horriblement brûlé, avait touv tenté pour joindre sa femme sans y parvenir, il avait sauvé plusieurs autres personnes et, à présent, il cherchait parmi les décombres les restes des martyrs. Le 6 Mai seulement vers midi, on put identifier le corps de Son Altesse Royale. Ce fut son fils, Monseigneur le Duc de Vendôme qui se chargea de cette pénible mission. Avec un courage surhumain, Il alla au Palais de l’industrie où étaient groupés les tristes restes-