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Page:Gouraud d’Ablancourt - Madame la Duchesse d’Alençon intime, 1911.djvu/179

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TROISIÈME PARTIE 165 Le cœur brisé de douleur, Il essaya d’identifier au milieu de ces corps méconnaissables, celui de Sa Mère bien-aimée. Plusieurs indices l’aidèrent : un bas retrouvé par la femme de chambre, l’état des dents décrit par le dentiste et enfin l’alliance’ placée à la main droite selon l’usage de Bavière. On s’imagine aisément le calvaire affronté par le jeune Prince à travers ces recherches inouïes où pour reconstituer les corps, il fallait reconnaître plus loin des membres posés à part... Il se passait là des scènes d’horreur indicibles, des gens s’évanouissaient, d’autres avaient des accès de folie temporaire, si bien qu’à plusieurs reprises, le brave Fils de la Sainte Martyre dut aider et réconforter ceux qui se livraient comme lui au même douloureux travail. Il parvint, à force de persévérance, à reconstituer tout ce que le feu avait épargné... et II l’emporta pieusement pour accomplir, autant que possible, les désirs de. la noble victime. En ces circonstances uniques d’une si impressionnante tragédie, Monseigneur le Duc