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NOTE
ÉCRITE LE 14 AVRIL 1887




DE ces minutes d’ineffable et profonde joie, première caresse rendue, premiers abandons, premières étreintes, doux et crucifiants émois du désir ; de ces minutes telles que de les avoir senties c’est avoir vécu et senti la passion ; de ces minutes dont il est vain de vouloir rendre le charme surhumain, la plus pénétrante, au souvenir, c’est celle où je sentis sur mon front pâli par le désir s’appuyer sa main tiède. . . . .

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