seils qui ne sont pas ceux de tout le monde, pour dire un peu de ses idées sur l’art, qu’il ne sépare pas de la vie :
« Ce qui me prend fortement, c’est l’œuvre où l’artiste me mène plus loin que là où il s’arrête, où il paraît s’arrêter.
On a toujours la main de son œil.
En art, il n’y a pas de malheureux, il n’y a que des maladroits.
Ah ! la laideur durable du marbre !…
Il n’y a pas d’artiste varié ; un artiste est une fleur et non un bouquet.
Il n’y a qu’une merveille, l’Art ! »
Qui aime l’art, aime les femmes qui sont la substance même de l’art. Jean Dolent les aime, mais sans se départir de son ironie ; il commence par les mettre à leur place avec une rudesse qui surprend chez cet homme doux : « L’art est fait de liberté, et la femme est asservie ; l’art est fait de sincérité, et mentir est un art féminin. » Il y a bien du vrai dans cette boutade. Depuis que les femmes écrivent, elles ne nous ont encore rien appris sur elles-mêmes. Tout ce qui a été dit de vrai ou de sensé, de fort ou de subtil sur la femme, a été dit par les hommes. Ni la femme qui écrit, ni la