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Page:Gourmont - Promenades littéraires, sér1, 1922.djvu/139

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femme qui danse, ne danse ou écrit pour son propre plaisir : elle veut plaire, elle veut paraître sous la forme qui inspirera le plus de désirs, et les plus forts. L’art n’est à la portée que de ceux qui consentent à déplaire.

Mais Jean Dolent ne s’en tient pas sur les femmes à des épigrammes toutes négatives. Il les a observées, en même temps qu’il les aima :

« Mot de femme : Tenter me tente.

Mot de femme : On m’a tout dit, mais je n’ai pas tout entendu.

Endormies, des femmes rêvent à quelque chose, qui éveillées ne pensent à rien.

Le demi-sourire des femmes sollicitées et consentantes à demi…

La femme qui se rend, c’est à elle qu’elle cède.

Mot de femme : Un homme n’est beau qu’à genoux.

La femme qui aime met de l’art dans l’amour, la toilette ; elle en met dans la cuisine.

De près, j’ai vu des femmes, et la femme, de loin. »

À la suite, car cela se tient :

« En amour c’est le bourreau qui a le droit de grâce.