auquel je suis enclin en versification. » Et il continue, parlant des lois mathématiques du vers, disant « que la phrase poétique peut imiter la ligne horizontale, la ligne droite ascendante, la ligne droite descendante ; qu’elle peut suivre la spirale, décrire la parabole ou le zigzag figurant une série d’angles superposés ». Avec Baudelaire, on ne sait jamais où commence l’ironie, et cela exaspère le vulgaire. Il avait beaucoup plus d’ingénuité que l’on ne croit communément. « Il s’est vanté plus d’une fois, dit Charles Asselineau, de tenir école de poésie et de rendre en vingt-cinq leçons le premier venu capable de faire convenablement des vers épiques ou lyriques. Il prétendait d’ailleurs qu’il existe des méthodes pour devenir original et que le génie est affaire d’apprentissage. Erreurs d’un esprit supérieur qui juge tout le monde à la mesure de sa propre force et qui imagine que ce qui lui réussit réussirait à tout autre. » Cela s’applique aussi à Edgar Poe.
Qu’aurait pensé Poe de ces sarcasmes de Baudelaire : « Vous êtes un homme heureux. Je vous plains, moi, d’être si facilement heureux. Faut-il