linck, par exemple, s’il est célèbre aussi, l’est beaucoup moins, — et cependant…
Il y avait quelque chose de tout à fait nouveau dans la Princesse Maleine, et presque chacune des autres œuvres dramatiques de M. Maeterlinck nous a confirmés dans cette idée que si le théâtre pouvait être renouvelé, c’était par cette méthode à la fois ingénue et savante qui s’attache à peindre les côtés mystérieux des hommes et à montrer des âmes plutôt que des décors. Aucun critique n’a voulu comprendre cela, et le public était bien incapable de le comprendre tout seul. Mais devant Cyrano de Bergerac, ils se sont sentis remués jusqu’au fond du cœur.
Cette comédie héroïque est assurément charmante, et bien supérieure à la moyenne du théâtre français contemporain. Elle a plusieurs mérites. Elle est écrite en vers cavaliers, musqués, matamores, parfois attendris et devenant alors, pendant quelques couplets, de la bonne poésie sentimentale. Elle est remplie d’esprit, de saillies amusantes, de bravades, de drôleries. Enfin, rompant heureusement avec la manie des pièces à thèses, elle ne veut rien prouver du tout ; elle dessine un caractère et raconte des aventures. Il faut le dire, parce