mineurs du dix-huitième siècle ; il nous paraît étonnant qu’il y a une soixantaine d’années ces charmantes choses fussent fort méprisées, à peu près comme le sera toujours le faux art Louis-Philippe et second Empire, C’est pourtant vrai et qu’on leur doit, dans ce sens, une véritable renaissance du goût. Il ne faut pas l’oublier, non plus que l’importance conférée par Edmond à l’art décoratif oriental. Avant lui le magasin de la Porte-Chinoise était emplit de merveilles dont on riait et qui après lui firent pâlir d’envie les amateurs. Mais, pour finir sur un jugement littéraire, il paraît bien qu’on ne risque pas beaucoup en affirmant que Germinie Lacerteux vivra autant et plus que le souvenir du naturalisme dont ce roman est comme le portique, et que le Journal, s’il n’a pas la prodigieuse verdeur des Historiettes de Tallemant des Réaux, est encore un monument unique de la vie littéraire dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle. On nous en promet le tome secret, qui complétera tous les autres. Alors nous aussi nous aurons connu un Tallemant.
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