Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 1, A. Lemerle, 1845.djvu/154

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la chair, avaient le moelleux de la belle peinture flamande. Enfin, tout ce que l’homme peut obtenir de la fusion de la nature la plus généreuse et de la civilisation la plus raffinée, se réunissait en lui pour plaire par l’impression soudaine et par l’attention réfléchie : il méritait, on le voit, d’appartenir à l’association des Dangereux, dont personnellement il n’avait que trop justifié le but. Lui et le comte de Madoc, que nous savons à Venise avec Mousseline, étaient les représentants les plus glorieux de cet étrange club. Il reste à dire comment lord Glenmour, si lancé dans le monde du faste, du bruit et de l’intrigue, était devenu l’époux silencieux de la comtesse de Wisby, qui paraissait si peu touchée de sa rare beauté, et si peu avoir été accessible, en s’unissant à lui, à l’effroi qu’il causait sur les cœurs à titre de Dangereux.