Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 1, A. Lemerle, 1845.djvu/205

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

prit, sans lui faire apprécier enfin ces qualités qui rendaient irrésistibles les associés de ce fameux club de gentilshommes ? Deux surtout furent blessés de ne pouvoir se signaler dans cette occasion particulière, eux qui avaient eu les plus belles occasions et avaient su en profiter. On estima avec raison que lord Glenmour et le comte de Madoc étaient d’autant plus frappés des charmes de la magnifique comtesse de Wisby, qu’ils gardèrent une neutralité très significative. En hommes supérieurs, ils comprirent le danger d’une tentative sans succès. Ils laissèrent aux autres, aux habiles du second ordre, la maladresse de risquer des démarches dont le résultat devait être infailliblement le ridicule. Ils poussèrent même le stoïcisme jusqu’à ne pas se parler entre eux de la comtesse de Wisby, quoiqu’ils fussent aussi liés que peuvent l’être deux hommes qui poursuivent journellement le