Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 1, A. Lemerle, 1845.djvu/252

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papier et des plumes pour faire leur courrier, et ils se mirent à écrire chacun à un bout de la table.

Vers midi, quand Mousseline se leva et passa au salon, elle fut étrangement surprise de retrouver lord Glenmour et le comte de Madoc au même endroit où elle les avait laissés la veille, n’ayant pas voulu sortir l’un avant l’autre.

— Déjà ici, messieurs ? leur dit-elle.

— Comment, déjà ici ! Mais nous n’avons pas quitté la place, répondit froidement Glenmour. Vous excuserez…

— Mais rien n’est plus naturel, dit Mousseline. Ces messieurs vont me faire le plaisir de déjeûner avec moi.

— En ce cas, ce sera notre second déjeûner, répliqua Madoc.

— Le premier est donc déjà fait ?

— Mais oui.