Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 1, A. Lemerle, 1845.djvu/305

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Le docteur Patrick hocha négativement la tête.

— Vous doutez, Patrick… Ah ! si vous connaissiez comme moi de quelle manière lady Glenmour a été élevée ; si, aidé par une longue expérience des femmes de mille caractères différents, vous saviez ce qui convient au caractère de la mienne…

— Je n’ai pas une longue expérience des femmes, c’est vrai ; mais je crois qu’il en est un peu du ménage comme de la médecine : les remèdes simples, naturels, sont les meilleurs, et le meilleur de tous, souvent, est de ne rien faire…

— Nous ne nous entendons pas, docteur, si nous nous aimons bien.

— Nous verrons qui de nous deux aura raison plus tard, cher Glenmour.

— Plus tard, savez-vous, docteur, ce qui arrivera, peut-être ? C’est que nous nous se-