Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 1, A. Lemerle, 1845.djvu/88

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par l’égoïsme, ou qu’il a dans les entrailles le poison qu’y a versé sa femme ou son héritier.

Enfin, j’arrive toujours invariablement à cette conclusion formelle, incontestable, terrible, fatale, que peu, infiniment peu de personnes meurent au terme voulu par la nature, terme que, rigoureusement parlant, personne ne sait.

— Oui, murmura le marquis de Saint-Luc, je comprends maintenant l’effroi que vous répandez autour de vous, aussi bien que je m’explique la pâleur de votre visage. Que vous devez savoir d’effrayantes choses ! Si vous écriviez vos mémoires…

— On n’y croirait pas.

— Après tout, vous craindriez peut-être qu’on ne prévît toujours le dénoûment de chacune de vos histoires, dénoûment qui serait la mort, une tombe ?