Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/110

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« Mon cher Glenmour,

« Puisque vous ne voulez pas vous décider à nous écrire le premier, il faut bien que ce soit nous qui commencions. Si je ne vous dis pas que votre château est brûlé, que votre parc a été enlevé par une trombe, c’est que vos immeubles sont à peu près comme vous les avez laissés en partant. Le silence en pareil cas équivaut à une bonne nouvelle. N’allez pas croire pourtant, renversant mon système, que les personnes dont je vais vous parler soient en danger. Tout est bien. Lady Glenmour jouit d’une assez bonne santé, rien du moins ne l’a troublée, sauf un petit accident dont je vais vous entretenir et dont nous sommes encore tout chauds, dirais-je, s’il n’avait eu lieu sur un élément qui ne l’est pas souvent surtout dans la saison où nous entrons. Toutefois cet événe-