Aller au contenu

Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/111

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ment, si peu grave qu’il soit, je vais vous en parler, ne fût-ce que pour saisir l’occasion de vous demander bien vite ce qu’est un sir Archibald Caskil, qui se prétend très haut votre ami particulier, dévoué, intime, et qui dit vous avoir connu au cap de Bonne-Espérance, il y a déjà quelques années. »


Ici le docteur Patrick s’étant tout-à-coup arrêté pour prendre haleine et peut-être aussi pour se rendre compte de la gravité, ni trop forte ni trop faible, qu’il désirait mettre dans ses paroles, Paquerette quitta la feuille sur laquelle elle venait d’écrire et leva mystérieusement sa main qui s’abattit sans bruit et comme une plume de duvet sur l’autre feuille de papier placée près d’elle et disposée d’avance. Pendant le repos de Patrick, elle écrivit sur cette seconde feuille, sans produire le moindre bruit, quelques lignes rapides qu’elle