Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/117

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laisse passer les flèches d’or du soleil. Puissiez-vous un jour tous les deux rencontrer enfin ce bonheur dont il revient à chacun de vous la moitié. Vos chagrins domestiques, mon ami, sont les miens. Mais quel malheur, je suis à me le demander, vous faudrait-il donc pour vous rendre plus heureux l’un et l’autre ? Jeunes tous les deux, beaux tous les deux, charmants tous les deux, riches à souhait tous les deux, en vérité, il n’y a qu’un malheur qui puisse vous apprendre combien vous vous convenez tous les deux. »


— Mais qu’avez vous donc, Paquerette ? interrompit le docteur, il me semble que vous n’écrivez pas ? Je n’entends plus crier la plume sur le papier…

— Pardon, monsieur Patrick, répondit Paquerette, qui n’écrivait pas, dont les palpitations raccourcissaient la respiration, qui s’es-