Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/123

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qué, conduit avec cet homme, cet Archibald Caskil, qu’on ne connaît pas, qui vient on ne sait d’où, avec cet extravagant, ce fou, cet impudent ?…

— Arrêtez, Tancrède… votre dernière expression est trop forte : elle est outrageante…

— Je la maintiens, docteur ; je la maintiendrais l’épée à la main.

— Non, vous ne la maintenez pas, car le fou, l’extravagant dans cette affaire, c’est vous.

— Moi, docteur ?

— Sans aucun doute. Quand sir Archibald Caskil a souhaité de prendre le commandement du yacht, pourquoi le lui avez-vous cédé ?

— Était-ce une raison pour chauffer la machine au point de nous faire tous sauter au troisième ciel ? ce qui n’est pas arrivé parce que nous avons coulé bas.