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Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/152

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deur, intraitable, et le jeune homme, sir Archibald Caskil faisait de la modestie. La petite guerre s’allumait entre eux ; elle ne cessait que lorsque lady Glenmour, prenant le bras de l’un et le bras de l’autre, leur disait : « J’ordonne à ma chambre des lords et à ma chambre des communes de me mener faire un tour dans mes États. » Et l’on allait se promener dans les sinueuses allées du parc qui se chargeaient au sommet de feuilles jaunes et cuivrées, cartes de visite de l’hiver.

Comme elle ne comptait pas passer cette saison à la campagne, lady Glenmour dut songer à faire meubler l’appartement que son mari, avant son départ, avait loué dans la rue de Rivoli. C’était une tâche dont elle n’était pas rigoureusement obligée de se charger, mais elle sentait le besoin d’agitation et d’exercice. Un désir nouveau s’éveillait en elle ; elle ne le repoussa pas, ainsi qu’elle