Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/159

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Elle a déjà été faite, dit Tancrède avec une certaine importance.

— Pas suffisamment faite en ce cas, répliqua sir Caskil.

— C’est possible…

— C’est très certain, mon cher monsieur Tancrède.

— Je croirais en effet, intervint le docteur aveugle, que les changements qu’indique avec raison sir Caskil préviendraient certaines indispositions des chevaux…

— Je n’en suis pas tout à fait convaincu, moi… dit Tancrède.

— Comme vous êtes obstiné ce soir ! dit lady Glenmour, en essayant la charmante branche de marguerites et de genêts que composait pour elle l’adroite Paquerette.

— Mais c’est que je crois me connaître en chevaux aussi bien que sir Caskil en bœufs. Chacun son métier.