Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/160

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— Mais mon métier, repartit sir Caskil en plaisantant, n’est ni de conduire ni de vendre des bœufs, et je crois que le vôtre, puisque vous êtes marin, n’est pas non plus de se connaître merveilleusement en chevaux.

— Vous vous trompez, répondit Tancrède, jaloux, comme tout bon Anglais, d’exceller dans l’art de se connaître en chevaux. J’ai quelques notions assez exactes sur l’équitation…

— Élever ou monter les chevaux, ce sont deux choses parfaitement distinctes, s’écria sir Caskil. En équitation, je vous salue mon maître…

— Est-ce que vous ne savez pas monter à cheval ? demanda lady Glenmour à sir Caskil.

— Pardon, mylady, mais assez mal, mais gauchement, comme tout le monde.

Tancrède ramassa avidement le propos.

— C’est très fâcheux pour vous, car ces