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Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/170

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pour que la fête fût digne du grand nombre de personnes distinguées qu’elle s’était laissée aller à inviter, d’après les conseils de Tancrède. Celui-ci ne sortait plus de l’écurie ; il passait son temps auprès de son cheval, ne vivant plus que par lui ou pour lui, dictant les soins hygiéniques à lui donner, indiquant la qualité et la quantité des aliments. Sir Caskil, ou le comte de Madoc, au contraire, ne s’occupa pas plus de son cheval chocolat que de la jument de Roland.

Un seul nuage passa sur les préparatifs si émouvants de cette fête ; la veille des courses sir Caskil parut tout à coup saisi d’une sorte de regret tardif. Il dit à Tancrède en présence de lady Glenmour et du docteur Patrick :

— Tout bien pensé, je vous prie de me dispenser de cette course.

— Vous dispenser de cette course ! dit Tan-