Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/171

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crède. C’était vouloir dispenser Napoléon de la victoire de Wagram ou d’Austerlitz.

— Mais oui… dispensez-m’en.

— Et pourquoi cela ?

— Parce que je ne me sens pas du tout disposé à lutter avec vous.

— Cette modestie est parfaitement inacceptable.

— Elle vaut mieux qu’une vanité perfide.

— Votre philosophie vient trop tard.

— Vous refusez donc de céder à ma prière ?

— Tout à fait, sir Caskil.

— Soyez témoins, mylady, et vous docteur Patrick, du refus que j’éprouve.

— Aussi, est-ce un peu bien tard, convenez-en, sir Caskil, dit lady Glenmour.

— Moi qui représente ici le sage Nestor, interrompit le docteur, je dis et je soutiens qu’il n’est jamais trop tard pour revenir sur une folie.