Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/174

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son refus. Est-il très convenable, je vous le demande, que lady Glenmour, en l’absence de son mari, ouvre son château pour une fête ?

— Docteur, répliqua lady Glenmour, votre scrupule devient le mien. Je ne dois m’occuper ni de plaisir ni de fête pendant l’absence de lord Glenmour ; la course est donc remise, messieurs. Merci, docteur, de votre bon conseil.

— Mais, mylady, réclama Tancrède, il faut être docteur en médecine pour appeler fête une course de chevaux ! C’est de l’exercice au profit de la santé.

— Je ne tiens pas du tout à cette course, moi, ajouta sir Caskil, mais l’argument de Tancrède me paraît sans réplique.

— Il est sans réplique, affirma Tancrède, tout rouge de voir sa partie lui échapper.

— Vous entendez ces messieurs, docteur ?