Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/183

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comtesse, quand M. Beaurémy se sera cassé une jambe, ce n’est pas vous qui la lui remettrez.

— Cependant, ma chère madame de Boulac, vous aviez promis à M. Beaurémy de le laisser courir.

— J’ai promis, c’est vrai… mais la vue du danger me fait changer d’opinion.

Comme c’était, depuis dix minutes, autour de ces deux messieurs de courir, on commençait à perdre patience. On murmurait en ricanant :

— Partiront-ils ? ne partiront-ils pas ?

— Ils partiront !

— Ils ne partiront pas !

— Puisque vous voulez à toute force, s’écria madame de Boulac, me le mettre en capilotade, qu’il parte ! allez ! je ne vous retiens plus, monsieur Beaurémy !

Beaurémy et Zéphirin montèrent à cheval.

— Un mot encore, dit la vieille comtesse de