Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/182

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mières courses eurent lieu. Des chances diverses favorisèrent les cavaliers ; il y eut des mécomptes, il y eut aussi de brillantes réussites, comme il arrive toujours dans ces sortes de tournois ; mais, en somme, tout se serait fort bien passé, jusqu’au moment où auraient paru ceux qui donnaient la fête et pour qui elle se donnait, sans un épisode auquel l’assemblée n’était pas préparée.

Depuis un quart d’heure la vieille comtesse de Boulac disait : — Non monsieur Beaurémy, non ! je ne veux pas que vous couriez, je m’y oppose.

— Mais je laisse bien courir M. Zéphirin, disait madame de Martinier, l’autre vieille comtesse.

Les deux jeunes gens gardaient le silence et attendaient humblement la fin de cette discussion.

Chacun fait ce qui lui plaît, ma chère