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— Je suis tout à vous, major. Est-ce pour un duel ?
— C’est beaucoup plus sérieux.
— Diable !
— Je ne sais comment faire pour remettre cette lettre, dont la suscription est incomplète.
— Voyons, dit le comte de Berne, un peu surpris de la cause qui lui valait l’épanchement du major.
Il prit la lettre ; et au bout d’une demi minute de réflexion, il dit :
— Mais il ne manque rien du tout à cette adresse.
— Comment cela ?
— Rien, je vous assure, mon cher major.
— Mais le nom ?
— À quoi bon le nom ? D’où venez-vous donc ?
— D’Allemagne.
— C’est différent. Sachez alors, mon cher