— La première porte après la seconde lanterne est celle de la maison de la marquise. »
— Encore une fois, merci.
Le major de Morghen mit la lettre dans son portefeuille, et comme il avait cessé de questionner le comte de Berne, celui-ci de son côté, ne jugea pas convenable de lui en dire davantage. Ils fumèrent encore quelques minutes ensemble ; le comte alla ensuite à l’Opéra, et le major, satisfait de l’éclaircissement rentra à dix heures à son hôtel.
Le lendemain, il se disposa pour aller rendre sa visite à la marquise. La cravate blanche, l’habit noir, le gilet riche, les bottes vernies contribuèrent à l’éclat de sa toilette que couronna une frisure élégante tout à fait dans le goût allemand et en harmonie avec sa chevelure blonde un peu ardente. Droit comme à la parade, il alla sur les boulevards, après