Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/250

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

s’avance ensuite hardiment, soulève la portière abaissée devant la porte du boudoir ; mais là il est arrêté par un jeune homme presque aussi blond que lui, aux petites moustaches, d’un air doux, mais ferme cependant, de taille moyenne, mis fort élégamment, et qui lui dit :

— Monsieur le major, je suis chargé de faire respecter la consigne.

— Vous, monsieur de Plenef ?

— Moi-même, monsieur de Morghen.

— Et par qui en êtes-vous chargé ?

— Par madame, répond le jeune comte de Plenef, en montrant Mousseline assise sur un divan.

— Et vous êtes décidé, monsieur le comte, à la faire respecter jusqu’au bout, cette consigne ?

— En douter, ce serait me faire injure.

— Très-bien ! monsieur le comte, dit le