Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/253

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quel moyen je vous mettrai à même d’acquérir cette expérience…

— Où donnez-vous vos leçons de métaphysique, monsieur le major ?

— Au bois de Vincennes.

— Et l’heure de vos leçons ?

— Midi, après mon déjeûner.

— Eh ! bien, monsieur le major, j’irai vous entendre demain à midi dans le bois de Vincennes. Le point de réunion ?

— La tourelle de Saint-Mandé.

— Je n’y manquerai pas.

— Ni moi non plus, dit le major de Morghen en saluant la sentinelle mise par Mousseline à l’entrée de son boudoir. Quant à Mousseline, il lui envoya un éclat de rire auquel Mousseline répondit de son côté par un autre éclat de rire.

Le défenseur, le champion de Mousseline, le comte de Plenef était un de ces très jeunes