ressembler au portrait que vous venez de tracer de son caractère et de sa vie : c’était un homme fort gai, fort amusant, parlant chevaux, théâtres, jouant beaucoup, il est vrai, mais sans passion, gagnant avec indifférence, perdant sans sourciller.
— Nos deux portraits sont vrais, répliqua le chevalier De Profundis, et si le vôtre diffère du mien, c’est tout simplement parce que vous avez connu le major de Morghen à son second voyage à Paris, et que je vous l’ai présenté dans mon récit tel qu’il était quand il vint pour la première fois.
— Il revint donc à Paris après tous ces événements ?
— Oui, monsieur le marquis.
— Et très riche encore ?
— Sans doute. Mais écoutez la suite de son histoire, si étroitement liée par Mousseline à celle de lady Glenmour.