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Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/260

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stance, qu’à se croiser les bras et à attendre. Il y en a peut-être de plus habiles… ; mais n’anticipons pas.

Trop positif depuis son voyage à Paris pour se faire la moindre illusion, le jeune major n’espérait pas beaucoup dans le pardon de son père en se rendant auprès de lui.

Un Allemand n’a que deux ou trois volontés dans sa vie, mais elles sont de fer.

À l’aide de quelques parents, il comptait seulement obtenir du vieillard un notable avancement d’hoirie, quelque chose comme le tiers de ses biens à venir. Ce tiers lui suffirait pour recommencer, et, cette fois, sans crainte d’interruption, la magique existence de Paris, à laquelle il ne voulait pas renoncer. Aussitôt qu’il aurait en sa possession ce beau fragment d’héritage, il repartirait donc pour la France ; il irait de nouveau briller à Paris et, le croirait-on, partager son nouveau bon-