Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/263

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ment que tu ignores de fond en comble la vie que ton fils mène à Paris depuis que tu l’as recommandé à mon amie, la marquise.

« Sa vie est un songe, ô vieillard ! Il vit au Café de Paris, au Rocher de Cancale et à Frascati. Personne ne porte mieux son vin que ton héritier. À propos d’héritier, dis-moi, ô vieillard ! quand tu désires qu’il le soit. Prends six mois, prends un an prends davantage, mais ne passe pas dix-huit mois pour effectuer ses espérances.

« Si tu prolongeais trop indéfiniment son attente et celle de tous ses véritables amis, tu le réduirais à ne plus t’accorder son estime, avec laquelle je suis pour le moment,

« Votre belle-fille.
« mousseline. »


Jugez de l’impression que dut produire sur