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Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/270

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soient donnés à ma mort, c’est justice, et je les leur donnerai…

— Prenez garde ! mon père, prenez garde ! s’écria le major d’un ton de colère et de menace… Prenez garde à ce que vous dites… à ce que vous faites…

— Étant votre père, monsieur le major, je dis ce que je dis, je fais ce que je fais.

— Vous ne me déshériterez pas… non… non !…

— Mon devoir est de vous déshériter, et je vous déshérite sans remords, sans crainte…

— Mon père ! répéta le major de Morghen d’une voix encore plus terrible, plus effrayante, et en se plaçant devant la croisée qui s’ouvrait sur le parc du château, vous ne ferez pas cela, vous dis-je, car vos biens sont à moi par ma mère…

— Votre mère est de mon avis, n’est-ce