Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/288

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porte vitrée derrière laquelle il peut voir le lit funéraire sur lequel son père est couché.

Il approche, se soutenant avec effort de sa main gauche ouverte et crispée qui effleure les carreaux de cette sinistre porte. Il ose regarder ; il regarde… Il cherche à distinguer… il croit voir, dans le demi-jour de la pièce de Résurrection où une lampe est allumée… il voit réellement un bras s’agiter.

Il pousse un cri, la lampe s’échappe de sa main : le corps est sur son séant… Son père appelle, son père n’est pas mort !…

Il ouvre la porte vitrée ; il entre, et le voilà face à face avec son père qui le regarde.