Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/301

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Après une pause de quelques minutes, le chevalier De Profundis reprit ainsi :

— Si telle est la fin d’un jeune homme né avec les meilleures dispositions, un bon cœur, une âme franche et primitive, un esprit excellent ; tel est aussi le début d’existence de Mousseline, le point de départ dans la vie de cette redoutable femme, type expressif de bien d’autres, de cette créature magnifique et déchue que nous avons retrouvée ensuite à Paris, chez lady Glenmour et que nous allons voir servir d’instrument entre les mains terribles du comté de Madoc, acharné à perdre froidement lady Glenmour pour se venger de son mari dans une lutte effrénée d’orgueil et de rivalité.

Vous ne nierez plus maintenant, continua le chevalier De Profundis, la grande et singulière vérité dont je vous ai révélé l’existence, celle que, sur l’échelle indéfinie qu’il parcourt,