Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 2, A. Lemerle, 1845.djvu/32

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Glenmour ne s’était aperçu que d’une chose, c’est que la glace avait coulé sur le plateau.

Dans ce billet, Paquerette disait sans transition, sans faire allusion aux deux précédents :


« Mylord,

« Ne partez pas sans moi, car je ne puis pas vivre sans vous. Votre présence m’est nécessaire comme la lumière pour y voir, la prière pour espérer. Songez que je suis pour vous l’enfant qui chérit sa mère, la femme qui adore son mari, l’ami qui ne peut vivre sans l’ami. Mon amour pour vous, Mylord, est si fort, si impérieux, qu’il a acquis en quelques mois la puissance des années, et dans ces derniers jours la force d’un droit. Il vous faudra bien quelqu’un mylord, pour vous servir dans votre voyage et pendant votre séjour à Londres. Je veux vous servir. Pourquoi d’autres que moi vous